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Jadoulle, Jean-Louis (sept. 2023). Enseigner et évaluer les compétences en histoire au secondaire au Québec et en Belgique francophone : éléments d’analyse comparative. Communication présentée au 7e Colloque de l’International Association for Didactics in History and Social Sciences/ Association Internationale de Didactique de l'Histoire et des Sciences sociales, Köln (Cologne), Allemagne.
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- Eval_Comp_Qc_Belg_Jadoulle_Cologne_2023.pdf
Contenu du fichier : Diaporama |
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Catégorie de document : | Communications à des congrès/colloques et conférences (non publiées) |
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Évaluation par un comité de lecture : | Oui |
Étape de publication : | Non publié |
Résumé : | À la fin des années 1990 et au début des années 2000, les responsables des systèmes éducatifs québécois et belge francophone ont entrepris, concomitamment, de réformer l’enseignement-apprentissage des disciplines scolaires en s’appuyant sur le concept de compétences. Comment ce projet s’est-il incarné dans le champ de l’enseignement de l’histoire au secondaire en ce qui a trait à l’évaluation des compétences ? Quels choix théoriques ont-été faits dans les deux systèmes éducatifs ? Quelles ressemblances et quelles différences se manifestent ? Comment ces orientations ont-elles évolués ? Pourquoi ? Cette communication se basé sur l’analyse des documents officiels québécois et belges ayant traits à l’enseignement des compétences en histoire ainsi que sur des entretiens avec des acteurs et/ou observateurs de l’élaboration de ces réformes et certaines de leurs archives personnelles. Les responsables de la conception des programmes dans les deux systèmes éducatifs ont fait des choix théoriques différents. Si en Belgique francophone, l’approche situationnelle a été privilégiée, au Québec, c’est l’approche généraliste qui est de mise. De plus, contrairement à la Belgique francophone, au Québec, l’absence d’opérationnalisation des énoncés génériques des compétences et l’absence de précision en ce qui concerne les objets sur lesquels la maîtrise des compétences doit être évaluée a ouvert la voie à un modèle d’évaluation des compétences, diffusé notamment dans les manuels scolaires, qui privilégie l’évaluation des connaissances hors situation de transfert. Par ailleurs, en Belgique francophone, les textes officiels et les balises qui encadrent les pratiques d’évaluation des compétences sont restées très stables depuis 1999. À l’inverse, au Québec, on peut distinguer deux générations de programme, avant et après 2017. Entre ces deux générations, les orientations relatives à l’évaluation évoluent du projet d’évaluer les compétences vers le projet d’évaluer les ressources, qu’elles soient de nature déclaratives ou procédurales, comme le sont notamment les « opérations intellectuelles ». Cette évolution pourrait s’expliquer, d’abord par l’importance que les responsables de l’éducation ont réservée au débat public sur le recul des connaissances qui serait consécutif au développement des compétences, ensuite par les difficultés rencontrées par les enseignants en matière d’évaluation, ces difficultés amenant les autorités ministérielles à revoir les programmes et à rapprocher les attentes des pratiques antérieures des enseignants et des propositions didactiques des auteurs de manuels. À l’inverse, en Belgique francophone, l’absence de débat public à propos de l’enseignement de l’histoire et l’effort de formation continue qui a été mis en œuvre, tout comme la rénovation des manuels scolaires et le choix de l’optique situationnelle pourraient expliquer la stabilité des programmes et des orientations en matière d’évaluation des compétences. |
Déposant: | Jadoulle, Jean-Louis |
Responsable : | Jean-Louis Jadoulle |
Dépôt : | 20 sept. 2023 15:40 |
Dernière modification : | 20 sept. 2023 15:40 |
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