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Carignan, Isabelle (2007). Étude des relations entre les formes de documents, les stratégies de lecture et la compréhension chez des élèves de 3e secondaire (Doctoral dissertation, Université de Montréal). Advisor(s): Montésinos-Gelet, Isabelle, & Lefrançois, Pascale.
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- Thèse tome 1.pdf
Content : Final, unpublished version |
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Item Type: | Doctoral Dissertations and Master's Theses |
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Refereed: | Yes |
Status: | Unpublished |
Abstract: | L’intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC) a fait évoluer le monde de l’éducation. En effet, pour la plupart des adolescents d’aujourd’hui, lire à l’écran fait partie de la vie de tous les jours. Cependant, le Programme de formation de l’école québécoise, notamment en enseignement du français au secondaire, ne met aucunement l'accent sur l’enseignement des stratégies employées lors de la lecture à l’écran. À notre connaissance, les enseignants n’ont donc accès à aucun document didactique leur permettant d’enseigner adéquatement les stratégies de lecture à l’écran. Il existe de nombreuses recherches concernant l’utilisation de stratégies sur hypertexte (document textuel numérisé contenant des hyperliens) ou sur texte papier (document textuel linéaire non numérisé) mais, à notre connaissance, la comparaison entre les stratégies déclarées sur ces deux formes de documents ne semble pas avoir été réalisée. Il est donc primordial de connaitre ces stratégies déclarées à l’écran et sur papier de façon à pouvoir créer un modèle plus précis des stratégies employées sur les deux formes de documents. De surcroit, il est important de savoir s’il existe une relation entre le support (papier versus écran) et le choix des stratégies de lecture, mais aussi entre le support et la compréhension en lecture. Enfin, nous ne savons pas non plus s’il existe une relation entre la structure du document lu (son organisation textuelle) et l’emploi de stratégies, mais également entre l’organisation textuelle et la compréhension. Dans le but de répondre à ces questions, notre recherche comportait donc trois objectifs : 1) décrire et comparer les stratégies déclarées chez des sujets de 3e secondaire (14-15 ans) lors de la lecture sur a) un texte papier; b) un texte linéaire à l’écran; c) un hypertexte, de type argumentatif; 2) évaluer et comparer le degré de compréhension selon les trois formes de documents; 3) identifier les stratégies qui sont associées à un degré de compréhension élevé selon les trois formes de documents. Notre échantillon était constitué de 12 sujets de 3e secondaire. Chaque sujet devait lire trois formes de documents (texte papier; texte linéaire à l’écran et hypertexte) sur trois thèmes différents (avortement, euthanasie et peine de mort). Pour ce qui est de la collecte de données, les outils méthodologiques suivants nous ont permis de réaliser les objectifs de notre recherche qualitative exploratoire : la technique oculométrique associée à la verbalisation rétrospective, l’entrevue semi-dirigée ainsi que la technique de rappel. Dans un premier temps, pour réaliser le 1er objectif, la technique oculométrique a permis d’enregistrer le mouvement des yeux à l’écran. Dans un deuxième temps, la verbalisation rétrospective a permis aux sujets de répondre aux questions posées par la chercheuse à propos de leur tracé oculaire pour déterminer les stratégies mobilisées. Par la suite, l’entrevue semi-dirigée, à laquelle les sujets ont dû répondre, comportait des questions ouvertes à propos des stratégies de lecture déclarées selon les trois formes de documents. Pour réaliser le 2e objectif, nous avons utilisé le rappel (résumé écrit de lecture). Finalement, pour réaliser le 3e objectif, nous avons fait l’emploi tous les outils méthodologiques. Comme méthode d’analyse des données, nous avons utilisé l’analyse de contenu et l’analyse macropropositionnelle. Les résultats ont démontré que les sujets semblent avoir déclarés plus de stratégies diversifiées sur le texte papier, soit 9,33 types de stratégies par sujet en moyenne selon l’entrevue semi-dirigée. Pour ce qui est du degré de compréhension, nous avons pu remarquer, qu’en moyenne, les sujets ont eu un degré de compréhension de 59,2 % (écart-type de 14,4) sur le texte papier, de 57,5 % (écart-type de 16,03) sur l’hypertexte et de 54,2 % (écart-type de 16,8) sur le texte linéaire à l’écran. Encore une fois, le texte papier semble obtenir le meilleur résultat. Ceci peut notamment s’expliquer par le fait que ce type de document fait l’objet d’un enseignement explicite à l’école, qu’il est plus facilement manipulable et que sa structure peut sembler moins complexe à lire. Finalement, nous avons pu montrer qu’il existe 11 stratégies efficaces étant associées à un degré de compréhension élevé dont sept sur l’hypertexte (la déduction, l’évaluation, l’identification des idées principales, l’inférence, la prédiction, la recherche par mots clés et le résumé), trois sur le texte linéaire à l’écran (l’évaluation, l’inférence et la stratégie de relation de texte) et une seule sur le texte papier (la coopérativité lectorielle). |
Depositor: | Carignan, Isabelle |
Owner / Manager: | Isabelle Carignan |
Deposited: | 15 Jan 2016 15:45 |
Last Modified: | 15 Jan 2016 15:45 |
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