LogoTeluq
English
Logo
Répertoire de publications
de recherche en accès libre

Design éducatif sur substrat de représentations [r-libre/608]

Chicoine, Hugues (2012). Design éducatif sur substrat de représentations (mémoire de maîtrise en Formation à distance, Université TÉLUQ, Québec, Canada). Direction : Deschênes, André-Jacques. https://doi.org/10.13140/2.1.3936.3526

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]  PDF - Chicoine.pdf
Contenu du fichier : Manuscrit accepté (révisé après évaluation)
Licence : Creative Commons CC BY.
 
Catégorie de document : Thèses et mémoires
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Non publié
Résumé : Une forme ou manière institutionnelle de concevoir des cours universitaires à distance ou en ligne est élaborée et identifiée sous design éducatif sur substrat de représentations. On utilise l’expression « design » parce que la méthode de conception elle-même doit être explicitement formulée et exprimée dans un devis d’élaboration (journal, inven¬taire, bordereau, abrégé) qui n’est pas un formulaire avec cases à cocher ni un tableau de bord gestionnaire. On utilise l’expression « design éducatif » parce qu’aucune notion associée à « pédagogie » ne saurait convenir : la pédagogie est vraiment le royaume du maître devant sa classe et la notion de pédagogie est totalement étrangère à la « formation à distance » qui s’avère une sorte de dérogation eu égard à la didactique traditionnelle. On utilise « substrat de représen¬tations » pour évoquer principalement les connaissances disciplinaires dans l’environnement institutionnel qui leur sert de milieu de culture. L’approche proposée n’est pas complexe ni ésotérique pour peu (i) qu’on se familiarise avec les us et coutumes – les pratiques – de la formation universitaire à distance et (ii) qu’on soit sans préjugés envers les systèmes éducatifs universitaires. On atteint le but recherché – proposer un modèle de design – en identifiant quelques caractéristiques particulières à la forme d’enseignement-apprentissage nommée « formation à distance ». Pour ce faire, il faut tout de même accomplir le parcours suivant en cinq points : (i) réduire quelque peu la contenance du discours technopédagogique ambiant et reconnaître le traitement de texte comme l’instrument de production et de diffusion de la quasi-totalité des connaissances (chapitre 1 – Technologie). Ultimement on devrait pouvoir concevoir et réaliser un cours en ligne au moyen de cette seule technologie envisagée à titre de système d’écriture médiatisé ; (ii) creuser les différences entre l’enseignement selon le paradigme didactique traditionnel et la formation à distance car c’est à la lumière de ces différences qu’apparaissent les lignes de force institutionnelles communes aux deux approches de l’enseignement universitaire1 (chapitre 2 – Didactique). La didactique de la distance, par le truchement des agents institutionnels appelés à contribuer à la réalisation d’un cours, détermine en grande partie quelles repré¬sentations non disciplinaires sont également véhiculées avec le cours ; (iii) entrevoir comment la représentation et la modélisation se combinent (a) pour décrire et fixer l’approche éduca¬tive désignée sous « formation universitaire à distance ou en ligne », (b) pour isoler le paradigme de l’apprentissage comme distinct de celui de l’enseignement, (c) pour engendrer la notion d’un « vouloir apprendre » distinct du « vouloir enseigner » et surtout (d) pour relever les caractéristiques de l’apprenant dans sa sphère privée ; à cet égard on dira que l’apprenant est « distant » parce qu’il ne fréquente pas la sphère institutionnelle, publique de l’université traditionnelle (chapitre 3 – Représentation) ; (iv) réexaminer la conception des cours à la lumière de la didactique propre à la formation universitaire à distance dans la perspective du plan de travail professoral (chapitre 4 – Design). À ce jour, les procédures administratives, orga¬nisationnelles et communicationnelles ou technologiques – ces systèmes – ont occupé tout le champ de la « concep¬tion pédagogique » dans la foulée de la théorie des « moyens d’enseignement ». Toutefois, un certain nombre de cours, conçus en dehors des systèmes préformatés, partagent l’une ou l’autre des trois caractéristiques suivantes : ils font usage du texte et/ou de la modélisation, et le « multimédia », opéré par les professionnels des systèmes, est ancillaire lorsqu’il y en a ; le menu des sites web des cours sont occupés principalement par des considérations se rapportant directement aux contenus disciplinaires ou au plan de travail étudiant (et moins à l’architecture du site web du cours, aux modalités d’organisation ou de gestion du cours) ; les professeurs d’université revendiquent et affirment la propriété intellectuelle de leurs cours et ils en autorisent la diffusion publique ; (v) faire se rencontrer ou coïncider deux éléments du plan de travail professoral (recherche et enseignement) avec le plan de travail étudiant dans un devis d’élaboration de cours assujetti à un processus d’idéation astreint aux exigences disciplinaires. À cet égard, on peut concevoir la totalité d’un cours comme un plan de travail étudiant.
Adresse de la version officielle : http://biblio.teluq.ca/Portals/958/docs/pdf/Chicoi...
Déposant: Lalonde, Mylène
Responsable : R-libre
Dépôt : 01 avr. 2015 15:52
Dernière modification : 09 juin 2022 20:00

Actions (connexion requise)

RÉVISER RÉVISER