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Vers une définition de la formation à distance interculturelle [r-libre/604]

Asselin, Chantal (2008). Vers une définition de la formation à distance interculturelle (mémoire de maîtrise en Formation à distance, Université TÉLUQ, Québec, Canada). Direction : Bleton, Paul et Umbriaco, Michel.

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[img]  PDF - Asselin.pdf
Contenu du fichier : Manuscrit accepté (révisé après évaluation)
Licence : Creative Commons CC BY-NC-ND.
 
Catégorie de document : Thèses et mémoires
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Non publié
Résumé : Ce mémoire de maîtrise tend à montrer comment la communauté d’apprenants natifs et non-natifs arrive à construire et co-construire ses connaissances sur une plateforme pluriculturelle, virtuelle et francophone par la création d’une culture commune. Il apparaît qu’en dépit de diverses origines premières culturelles et linguistiques, la communauté d’apprenants natifs et non-natifs bâtit son réseau d’apprentissage par le biais d’interactions pédagogiques. En l’occurrence, le contexte « techno-pédagogique » collaboratif favorise la mise en place de cette « culture commune ». De plus, les théories éducatives cognitives et constructivistes expliqueraient les apprentissages réalisés lors des rencontres entre les locuteurs natifs et non-natifs. L’apprentissage collaboratif semble s’inscrire comme solution d’apprentissage. Il s’ensuit que la théorie éducative sociocognitive historico-culturelle de Vygotsky (1978), la Zone de Développement Proximal de Vygotsky (1978), la théorie du conflit cognitif, le concept de proximité cognitive et les compétences herméneutique, linguistique, péri et paralinguistique dans la langue communicationnelle du cours/programme apparaissent favoriser la gestion des malentendus et conflits et la réussite (succès scolaire, rétention cognitive, hausse de l’autonomie) des apprenants à distance natifs et non-natifs. En effet, nous constaterons que les résultats des entrevues auprès d’apprenantes nonnatives et de personnes enseignantes semblent révéler que la situation pédagogique tient une importance dominante par rapport aux autres éléments de contexte communicationnel et interculturel. De plus, bien que la connaissance (orale et écrite) de la langue du cours/programme s’avère évidemment pertinente, il semble que le fait que celle-ci soit une langue première, seconde ou étrangère importe dans la seule mesure où les capacités herméneutiques, péri et paralinguistique de la langue du cours/programme aident l’apprenant non-natif à construire, coconstruire et intégrer ses nouvelles connaissances. Enfin, la communication pédagogique contextuelle, cognitiviste, constructiviste et médiatisée aide les apprenants à distance à gérer les malentendus et réussir leur cours/programme dans leur propre contexte d’apprentissage. MOTS-CLÉS: malentendus interculturels, formation à distance, théories cognitivistes-constructivistes, communication pédagogique médiatisée
Déposant: Lalonde, Mylène
Responsable : R-libre
Dépôt : 27 mars 2015 13:13
Dernière modification : 09 juin 2022 20:00

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