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Quelle pratique de l’étude de la pratique: réflexions sur les implications méthodologiques de la théorie de la pratique de Bourdieu [r-libre/3472]

Pudelko, Béatrice et Lenoir, Yves (juill. 2008). Quelle pratique de l’étude de la pratique: réflexions sur les implications méthodologiques de la théorie de la pratique de Bourdieu. Communication présentée au Symposium International - VIIième Université d’été de l’Aude « Education, Recherches et Société », Carcassonne, France.

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[img]  PDF - Pudelko-Lenoir-Carcassonne08-26 juin.pdf
Contenu du fichier : Texte associé à la communication
 
Catégorie de document : Communications à des congrès/colloques et conférences (non publiées)
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Non publié
Résumé : Depuis deux décennies, les recherches du CRIE ont révélé que l’analyse des pratiques enseignantes nécessite une approche combinant observation, discours des enseignants et analyse conceptuelle. S’inspirant de Bourdieu, elles visent à comprendre la « logique de la pratique », basée sur une efficacité immédiate plutôt qu’une vision théorique prédéfinie. Cette approche exige un processus de reconstruction impliquant les enseignants eux-mêmes dans une réflexion sur leurs pratiques. Le texte explore les implications méthodologiques de cette démarche en s’écartant des approches purement déductives ou inductives, pour adopter une combinaison des deux. La méthode de « rétrospection suscitée sur traces de l’activité » est centrale : elle repose sur l’observation des pratiques (via enregistrements vidéo) et leur commentaire par les enseignants. Cette méthode, inscrite dans le champ des méthodologies d’observation différée (« vidéoscopie »), permet d’accéder au vécu préréfléchi de l’activité tout en engageant le sujet dans un processus réflexif. Trois approches sont présentées : l’entretien d’explicitation (Vermersch), l’autoconfrontation croisée (Clot) et l’observatoire du cours d’action (Theureau). Chacune repose sur une théorie minimale de la verbalisation pour accéder à l’implicite de l’activité. Elles insistent sur la remémoration, le rôle du langage, et la collaboration entre chercheurs et praticiens. Enfin, l’étude questionne la capacité de la rétrospection à révéler la logique de la pratique sans imposer une cohérence artificielle. Elle souligne l’importance de combiner théorie et empirisme pour analyser l’activité humaine. Ce texte invite à approfondir les relations entre verbalisation, conceptualisation et logique de la pratique, en s’appuyant sur des cadres socioconstructivistes, pour mieux saisir les interactions entre structures objectives et dispositions subjectives.
Déposant: Pudelko, Béatrice
Responsable : Béatrice Pudelko
Dépôt : 18 nov. 2024 15:54
Dernière modification : 18 nov. 2024 15:54

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