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Fortier, Gabrielle P. et Bencherki, Nicolas (2022). Exploration des dynamiques de mobilisation dans le milieu communautaire et philanthropique au Québec (avec la collaboration de Barbeau, Jeanne; Phaneuf, Gabrielle; Sénac, Coline et Vásquez, Consuelo) (Rapport de recherche du RECOR). Université du Québec à Montréal.
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- Mobilisation-Cahier-de-recherche.pdf
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Catégorie de document : | Rapports |
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Évaluation par un comité de lecture : | Non |
Étape de publication : | Publié |
Résumé : | L’évolution du milieu communautaire au Québec depuis la Révolution tranquille est un terreau fertile pour saisir les dynamiques de mobilisation (du point de vue de l’organisation), d’implication (du point de vue de la personne) et d’action collective, mais aussi pour analyser les tensions qui s’exercent entre les principaux acteurs et principales actrices du milieu. La recherche que nous avons menée s’est initialement penchée sur les façons dont les organisations communautaires pouvaient mobiliser davantage leurs bénévoles : en convaincre plus de donner de leur temps, mais aussi de s’impliquer sous des formes différentes. Cela dit, alors que nous menions ce projet, nous nous sommes rendu.e.s compte que, pour répondre à cette interrogation, il nous fallait en fait comprendre comment les gens s’impliquent dans le milieu communautaire et quelles trajectoires ils suivent dans leur contribution à une organisation ou à une cause. Au fil du temps, cette nouvelle question — comment — est devenue l’objet principal de cette recherche. Les raisons qui poussent des personnes à donner de leur temps pour des causes sociales, que ce soit sous forme de militantisme, de bénévolat ou d’autres modalités d’implication, ont été l’objet de nombreuses études. Toutefois, pour l’essentiel, ces études cherchent plutôt à comprendre pourquoi elles s’impliquent. Ces études supposent donc qu’il existe des motivations qui agissent comme des variables indépendantes et « causent » l’implication. Ce faisant, ces dernières privilégient souvent des explications psychologisantes, par exemple en suggérant que les individus s’impliquent pour briser leur isolement ou encore pour rechercher d’autres formes de gratification. Alternativement, elles vont tenter de rendre compte de l’implication en puisant dans des explications institutionnelles — par exemple, en invoquant des évolutions dans la société québécoise ou encore des politiques gouvernementales — lesquelles n’offrent pas la granularité nécessaire pour reconnaître la variabilité des implications. Cela dit, la littérature reconnaît également que l’implication est un phénomène social, c’est-àdire qu’il ne réside ni dans l’individu uniquement, ni dans les structures institutionnelles qui le contraignent, mais bien dans les interactions qu’une personne entretient avec ceux et celles qui l’entourent. Ce constat nous amène à chercher une explication tout aussi sociale de la manière dont les gens se mobilisent pour une organisation ou pour une cause. |
Adresse de la version officielle : | https://volunteeringonthemove.uqam.ca/wp-content/u... |
Déposant: | Sénac, Coline |
Responsable : | Coline Sénac |
Dépôt : | 15 oct. 2024 17:08 |
Dernière modification : | 15 oct. 2024 17:08 |
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