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Sur l’erreur de type I des tests d’hypothèse de l’analyse de médiation [r-libre/3224]

Caron, Pier-Olivier (mars 2018). Sur l’erreur de type I des tests d’hypothèse de l’analyse de médiation. Communication présentée au 40e Congrès annuel de la Société Québécoise pour la Recherche en Psychologie (SQRP), Québec.

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  PDF - Caron(2018)_sqrp_type_I.pdf
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Catégorie de document : Communications à des congrès/colloques et conférences (non publiées)
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Non publié
Résumé : L’analyse de médiation est une analyse statistique populaire en psychologie. Elle consiste à mesurer l’effet entre une variable indépendante (VI) et dépendante (VD) en tenant compte d’une variable médiatrice (VM), expliquant le lien indirect entre la VI et la VD. Elle repose sur deux corrélations, la trajectoire «a», entre la VI et la VM, et la trajectoire «b», entre la VM et la VD. L’effet de médiation ou l’effet indirect repose sur le produit des deux trajectoires. S’il est significativement différent de 0, il y a médiation. Il existe trois tests statistiques pour vérifier l’effet indirect : la procédure de Baron-Kenny, le test de Sobel et la technique par rééchantillonnage (TR; angl. bootstrap). Les études suggèrent que la TR est plus puissante que les autres, elle est donc la plus recommandée. Cependant, aucune étude n’évalue la probabilité de chacun des tests de commettre des faux positifs (erreur de type I). Une simulation de Monte-Carlo est réalisée. Elle comporte 19 scénarios, variant les trajectoires «a» et «b» entre 0,00 et 0,90 (par incrément de 0,10) et dont leur produit est 0. Neuf scénarios supplémentaires sont simulés dans lesquels la corrélation entre la VI et la VD varie de 0,00 à 0,90 (par incrément de 0,10). Enfin, la taille d’échantillon est variée à 50, 100, 150, 200, 250 et 500. Au total, il y a 1080 scénarios et ils sont répétés 5000 fois. La TR obtient en moyenne 5% de faux positifs, ce qui correspond au seuil alpha fixé. Les deux autres analyses font piètre figure. Le test de Sobel commet jusqu’à 70% de faux positifs dans les situations où les effets des trajectoires sont grands. Le test de Baron-Kenny a un taux d’erreur de type I très strict surtout lorsque l’effet direct est faible. En conclusion, en plus d’avoir une meilleure puissance que les autres techniques, la TR a aussi un taux d’erreur de type I adéquat. Ce dernier test est par conséquent recommandé.
Déposant: Caron, Pier-Olivier
Responsable : Pier-Olivier Caron
Dépôt : 22 mars 2024 17:04
Dernière modification : 22 mars 2024 17:04

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