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Pudelko, Béatrice et Legros, Denis (2000). J'écris, donc j'apprends? Quelques considérations théoriques sur l'écriture comme moyen d'acquisition des connaissances. Cahiers Pédagogiques (388-38), 12-15.
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- Pudelko-Legros-Cahiers Ped-2000.pdf
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| Catégorie de document : | Articles de revues |
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| Évaluation par un comité de lecture : | Oui |
| Étape de publication : | Publié |
| Résumé : | Les technologies de l’information et de la communication, de plus en plus utilisées à l’école, conduisent à l'apparition de nouvelles situations pédagogiques qui favorisent le développement des échanges et du travail coopératif et permettent l'inscription de l’activité de construction des connaissances de l'apprenant dans son environnement social et culturel (Jonassen & Land, 2000). Dans leur grande majorité, ces situations privilégient l'écrit comme moyen de communication et de création des contenus de connaissances, et cette prédominance de l'écrit s'accompagne du recentrage pédagogique sur la participation active et délibérée de l'apprenant dans la construction de ses savoirs. On peut dès lors légitimement supposer que, dans leur ensemble, ces activités conduisent à un changement de statut et du rôle de l'écrit dans l'apprentissage. Mais face au poids des modèles pédagogiques traditionnels fondés sur l’imitation, ou des modèles du processus rédactionnel (Garcia-Debanc, 1986), sur quoi s’appuyer pour concevoir ces nouvelles activités pédagogiques ? On sait que la production écrite, à la manière de toute autre production verbale, consiste à la fois à produire un objet ou contenu représentationnel, c’est-à-dire une trace des représentations d’un domaine du monde, et à communiquer cet objet à d'autres (Le Ny, 1989). Cependant, à la différence de la production orale, la production écrite est sujette à des activités de relecture et de réécriture : l'écriture n'est pas un processus strictement linéaire, mais circulaire et récursif, puisqu'il privilégie des activités de réélaboration progressive du contenu communicationnel. Ainsi, selon certains auteurs, les activités d’écriture sont au centre des processus constructeurs de la pensée et constituent à la fois le reflet et le réceptacle de tous les sujets et les déterminants contextuels qui inspirent l'individu scripteur (Bakhtine, 1978 ; Vygotski, 1934/1997). Par ailleurs, du fait que l’écriture implique une mise à distance temporelle et spatiale des individus communiquants, son utilisation comme outil de communication nécessite un effort supplémentaire de la part du scripteur d'explicitation de ses indices d'inscription dans les différents univers de référenciation possibles. C'est pourquoi l’écrit, qui est à la fois outil et objet de communication, peut, à juste titre, être considéré comme un véritable outil d’apprentissage (Bereiter & Scardamalia, 1996 ; Tynjälä , 1998). Cette implication de l'écriture dans les processus de construction de connaissances, longtemps négligée ou sous-estimée, constitue, à nos yeux, une dimension importante des situations d'apprentissage et mérite des recherches plus approfondies que celles qui ont été conduites jusqu'à maintenant. Alors qu'on dispose actuellement de très nombreux travaux expérimentaux sur l’acquisition des connaissances à partir de la lecture de textes, les recherches ayant pour objectif l'étude de l'influence des activités d'écriture sur la construction des connaissances sont beaucoup plus rares, voire inexistantes. Nous présentons ici un bref aperçu des travaux ayant contribué à l'étude des processus cognitifs de construction des connaissances à travers les activités d’écriture, et appartenant aux différents courants de la psychologie. |
| Déposant: | Pudelko, Béatrice |
| Responsable : | Béatrice Pudelko |
| Dépôt : | 15 nov. 2024 15:37 |
| Dernière modification : | 15 nov. 2024 15:37 |
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