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Mimeau, Catherine (2015). Mesure et étiologie des habiletés morphosyntaxiques des enfants francophones d’âge scolaire (thèse de doctorat en Psychologie, Université Laval, Québec, Canada). Direction : Dionne, Ginette et Boivin, Michel.
Fichier(s) associé(s) à ce document :PDF - 906139331.pdf |
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Catégorie de document : | Thèses et mémoires |
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Évaluation par un comité de lecture : | Oui |
Étape de publication : | Non publié |
Résumé : | Le développement des habiletés langagières des jeunes enfants anglophones est bien documenté, mais les enfants appartenant à un autre groupe d’âge et/ou parlant une autre langue sont encore peu étudiés. L’objectif général de la thèse était donc d’examiner les habiletés morphosyntaxiques – les habiletés à construire des mots et des phrases – des enfants francophones d’âge scolaire. Dans un premier temps, différentes mesures de complexité morphosyntaxiques ont été évaluées quant à leur validité et à leur fidélité. Des enfants de la maternelle à la troisième année du primaire ont d’abord complété une tâche de définition et une tâche de narration, puis leurs réponses ont été transcrites. Différents scores de complexité morphosyntaxique ont ensuite été calculés à partir des transcriptions des deux contextes. Les analyses ont révélé que la longueur moyenne des énoncés (LMÉ), la densité des énoncés et le score global à la Grille de complexité morphosyntaxique étaient corrélés avec les connaissances lexicales et avec les habiletés narratives, et qu’ils augmentaient en fonction du niveau scolaire, suggérant leur validité. De plus, les trois scores étaient corrélés entre les contextes, suggérant leur fidélité. Dans un deuxième temps, l’étiologie génétique et environnementale du vocabulaire, de la syntaxe et de leur association a été étudiée auprès d’enfants francophones d’âge scolaire. Des jumeaux en première année du primaire ont complété deux tâches de vocabulaire et leur syntaxe a été mesurée à l’aide de la LMÉ et de la densité des énoncés. Des analyses génétiques multivariées à facteurs latents ont révélé que les habiletés lexicales étaient influencées surtout par l’environnement partagé entre les jumeaux, et moins par les gènes et par l’environnement unique, alors que les habiletés syntaxiques étaient influencées de façon égale par les gènes et par l’environnement unique seulement. De plus, l’association modérée entre le vocabulaire et la syntaxe était principalement due à des facteurs génétiques communs, soulevant l’idée que des mécanismes cognitifs généraux pourraient être à l’origine des deux composantes du langage. Les résultats novateurs de la thèse démontrent l’importance d’étudier le langage dans des populations autres qu’anglophones, et offrent aux chercheurs et aux cliniciens des outils pour le faire en français. |
Adresse de la version officielle : | http://hdl.handle.net/20.500.11794/25722 |
Déposant: | Mimeau, Catherine |
Responsable : | Catherine Mimeau |
Dépôt : | 08 juin 2021 13:31 |
Dernière modification : | 08 juin 2021 13:31 |
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