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Le développement des compétences au 21e siècle : du spot-learning à la microcertification numérique [r-libre/2325]

Desjardins, Guillaume; Angulo Mendoza, Gustavo Adolfo et Turgeon, Stéphanie (mai 2021). Le développement des compétences au 21e siècle : du spot-learning à la microcertification numérique. Communication présentée au 58e congrès annuel de l’Association canadienne des relations industrielles (ACRI), Québec [en ligne].

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[img]  PDF - Le développement des compétences au 21e siècle .pdf
Contenu du fichier : Diaporama
 
Catégorie de document : Communications à des congrès/colloques et conférences (non publiées)
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Non publié
Résumé : L’évolution technologique, en partie due aux avancements dans les technologies de plateformes et de modularité (Chen et al., 2019) ainsi qu’à l’intelligence artificielle (Schwab, 2017; Syam & Sharma, 2018) entraine le monde vers ce que certains appellent la 4e révolution industrielle – ou l’industrie 4.0. Les paramètres de cette 4e révolution ne font pas encore l’unanimité dans la communauté scientifique (Brown et al., 2017; Cheng et al., 2021; Philbeck & Davis, 2018; Schwab, 2017). Par exemple, la firme PricewaterhouseCoopers (Brown et al., 2017) propose quatre scénarios auxquels le monde du travail pourrait avoir à faire face en 2030. Ces positions sont présentées selon deux axes : collectivisme versus individualisme et intégration versus fragmentation. Malgré la divergence des scénarios proposés dans la littérature, plusieurs éléments communs peuvent être relevés. L’un de ces dénominateurs est l’importance de la formation continue et du développement des compétences de la main-d’œuvre (Brown et al., 2017; Putilo et al., 2020). Avec la technologie qui évolue de façon exponentielle au 21e siècle, la nécessité, autant pour les employés que pour l’organisation, de mettre à jour leurs connaissances théoriques et pratiques devient alors un impératif afin d’assurer le succès des parties prenantes des organisations. Certains chercheurs proposent même que la formation continue de la main-d’œuvre soit l’un des seuls leviers disponibles des travailleurs afin de rester actifs sur le marché (Brown et al., 2017; Maria et al., 2020). L’importance portée à la formation et le développement continus des compétences des travailleurs lors de la 4e révolution industrielle devient alors un incontournable pour l’organisation afin atteindre un avantage compétitif. Les gestionnaires voulant offrir la formation continue se retrouvent présentement face à deux problèmes. Premièrement, les organisations ne peuvent plus uniquement se fier au système d’éducation traditionnelle pour la formation et le développement des futurs travailleurs, en raison des discordances importantes entre le contenu des programmes universitaires des systèmes d’éducation nord-Américains et les besoins des organisations au 21e siècle (Gleason, 2018; Ilori & Ajagunna, 2020). Deuxièmement, les organisations seraient dans l’obligation de prendre en charge le développement des compétences de leur main-d’œuvre afin de rester compétitives (Brown et al., 2017), ce qui est un défi de taille étant donnée l’absence des ressources nécessaires pour établir et maintenir à jour des plans de formation complets. Qui plus est, les programmes de formation intra-firmes sont traditionnellement non-transférables pour l’apprenant qui désire réorienter sa carrière (Gómez & Ranft, 2003). Ainsi, il est possible de croire qu’une organisation à elle seule ne peut développer et former des compétences pour son secteur d’activité de plus en plus volatile (Van Wart et al., 2020). Dès lors, quelles pistes de solutions s’offrent aux gestionnaires? Cette communication propose l’utilisation de la microcertification numérique, concept emprunté aux sciences de l’éducation, afin de pallier au besoin pressant de formation continue en entreprise. Une microcertification numérique de compétences est l’attestation d’un apprentissage évalué qui est associé à une aptitude ou à une compétence spécifique. La microcertification numérique permet un recyclage professionnel rapide. En outre, elle complète l’enseignement traditionnel par des voies d’accès à des programmes d’enseignement postsecondaire réguliers (eCampusOntario, s. d.). Alors que le microapprentissage (spot learning) est une méthode d’apprentissage commune dans plusieurs industries (Allen, 2016), elle ne permet pas une objectivisation des compétences ainsi qu’un transfert des apprentissages cohérent à travers l’industrie. En revanche, la microcertification numérique permet de pallier les lacunes tout en réduisant le coût d’implantation et d’exploitation pour les organisations d’une industrie (Chakroun et Keevy, 2018; Olivier, 2016). Lors de cette communication, nous présenterons les conditions d’implantation prometteuses entourant la formation continue par microcertification, tout en présentant des exemples d’implantation réalisées dans certaines industries entourant à l’internationale.
Déposant: Angulo Mendoza, Gustavo Adolfo
Responsable : Gustavo Adolfo Angulo Mendoza
Dépôt : 01 juin 2021 15:44
Dernière modification : 03 juin 2021 18:48

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