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So into it they forget what time it is? [r-libre/155]

Legault, Marie-Josée et Ouellet, Kathleen (2012). So into it they forget what time it is?. Dans Jemielniak, Dariusz et Marks, Abigail (dir.), Managing Dynamic Technology-Oriented Business: High-Tech Organizations and Workplaces (p. 82-102). Hershey (US) : IGI Global, coll. « Information Science Reference ».

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Catégorie de document : Chapitres de livres
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Publié
Résumé : In this paper we report on the working hours in the Quebec industry as reflected in the comments of 53 designers working in major on-line and console video game studios in Montreal, and on compensation for those hours. We then describe the legal framework that applies in Quebec, and how Quebec studios manage overtime within this framework. Afterwards, we compare the local industry with the industry as a whole in the West and report on our respondents’ dissatisfaction with the local situation, which is comparable to that of the industry as a whole. The resulting portrait immediately raises the question: When overtime is not paid, in violation of the applicable statutory framework, how do companies get these in some respects unhappy developers to work so many hours of unpaid overtime? We put forward an explanation that is based on the existence of an informal, albeit highly effective system of rewards and punishments that relies primarily on the importance attached to reputation in an industry resolutely focused on creation and innovation. --------- FRANÇAIS --------- Dans cet article nous rendons compte des heures de travail dans l’industrie au Québec telle qu’elle se dégage des propos de 53 concepteurs qui travaillent dans de grands studios de jeux (en ligne ou de consoles) de Montréal, ainsi que de la rémunération de ces heures de travail. Nous décrivons ensuite le cadre juridique applicable au Québec, et la gestion que font les studios québécois des heures supplémentaires en fonction de ce cadre. Nous comparons ensuite l’industrie locale à l’ensemble de l’industrie en Occident et rendons compte de l’insatisfaction de nos répondants face à cette situation, comparable à celle de l’ensemble de l’industrie. Le portrait qui se dégage mène d’emblée à poser la question : dans un contexte où les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées, en contravention du cadre législatif applicable, comment induit-on, déclenche-t-on chez les concepteurs par ailleurs insatisfaits une aussi grande disposition à travailler en heures supplémentaires? Nous en proposons ici une explication fondée sur l’existence d’un système informel mais redoutablement efficace de récompenses et de punitions, nourri par l’importance de la réputation dans une industrie focalisée sur la création et l’innovation.
Informations complémentaires : Une version française est aussi disponible dans ce site : IGI-LegaultOuellet-Fran-R-libre.doc
Déposant: Legault, Marie-Josée
Responsable : Marie-Josée Legault
Dépôt : 24 août 2014 22:04
Dernière modification : 16 juill. 2015 00:46

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