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Lecomte, Yves (1997). De la dynamique des politiques de désinstitutionnalisation au Québec. Santé mentale au Québec, 22 (2), 7-24.
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Catégorie de document : | Articles de revues |
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Évaluation par un comité de lecture : | Oui |
Étape de publication : | Publié |
Résumé : | Les personnes atteintes de troubles mentaux sévères et persistants vivront dans la communauté et y seront traitées : telle est l'orientation exprimée par le gouvernement québécois dans son document Orientations pour la transformation des services de santé mentale (1997). Ce document de consultation réaffirme la volonté gouvernementale de poursuivre la politique de désinstitutionnalisation initialement élaborée dans la Politique de santé mentale, énoncé de politique adopté en 1989. Le gouvernement y fixe un nombre de lits à fermer dans les hôpitaux et, ce faisant, questionne l'avenir de ces derniers et leur rôle dans la conceptualisation et la dispensation des services fournis aux personnes atteintes de maladies mentales sévères de longue durée. Il remet en cause tout le système hospitalier, car les hôpitaux, tant généraux que psychiatriques, desservent maintenant cette population devenue si importante qu'elle y détermine la demande de soins et y mobilise la plus grande partie des services (Lecomte, 1984). Le système psychiatrique entier est donc interpellé par et énoncé de politique. Il nous a semblé intéressant, dans le cadre de ce numéro, de retracer l'histoire de la politique québécoise de désinstitutionnalisation, de questionner ses origines : d'où vient-elle ? quelles étapes ont marqué son développement? comment s'expliquent-elles? Au long de cette réflexion, nous porterons une attention spéciale aux pratiques psychiatriques car elles s'avèrent fort importantes en tant que facteur ayant contribué à la dynamique de cette politique de désinstitutionnalisation. Toute analyse de politique à un niveau macrosociologique se bute à des embûches dont l'une des non moindres sont les données statistiques. Après tant de discussions sur la désinstitutionnalisation, et d'efforts de la part des divers partenaires pour obtenir des statistiques fiables, il n'y a pas encore de consensus sur ces dernières. Aussi, allons nous nous baser sur une source de données générale qui est le nombre total de lits dressés dans les hôpitaux, généraux et psychiatriques, définis comme « des lits dotés en personnel et prêts à recevoir un bénéficiaire » (Sérhum, novembre 1990). |
Adresse de la version officielle : | http://id.erudit.org/iderudit/032412ar |
Déposant: | Lecomte, Yves |
Responsable : | Yves Lecomte |
Dépôt : | 22 juin 2018 13:59 |
Dernière modification : | 16 févr. 2024 18:01 |
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