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Le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) : des innovations en milieu de travail, mais quelques résistances dans les organisations [r-libre/1296]

Tremblay, Diane-Gabrielle (2016). Le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) : des innovations en milieu de travail, mais quelques résistances dans les organisations. Dans Beauchemin, Sophie (dir.), Retombées économiques et sociales du Régime québécois d’assurance parentale. Bilan de dix années d’existence (p. 66-72). Québec : Conseil de gestion de l'assurance parentale. ISBN 978-2-550-76686-5

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[img]  PDF - RQAP_articledDGT_final.pdf
Contenu du fichier : Manuscrit accepté (révisé après évaluation)
 
Catégorie de document : Chapitres de livres
Évaluation par un comité de lecture : Oui
Étape de publication : Publié
Résumé : Certaines recherches que j’ai menées (Tremblay et Dodeler, 2015) se sont intéressées à la réceptivité des milieux de travail et des organisations face à la conciliation travail-famille, particulièrement à l’endroit des pères, dont les comportements face à leur propre implication familiale a subi des changements appréciables au cours des dernières années. L’avènement du RQAP a été l’un des vecteurs de ce changement. Ce régime a introduit de nombreuses innovations en milieu de travail, la principale étant certes le fait que les pères québécois se sentent aujourd’hui légitimes et autorisés à prendre un congé là la naissance de l’enfant, grâce au congé de paternité non transférable à la mère. En effet, alors qu’à peine un père québécois sur cinq prenait une partie du congé parental canadien jusqu’en 2006 (et seulement de 10 à 15 % des pères canadiens hors du Québec- cf. Findlay et al., 2015), les pères québécois sont aujourd’hui 80 % à prendre le congé de paternité de 3 à 5 semaines, environ le tiers prenant également des semaines du congé parental, qu’ils peuvent partager avec la mère. (Lamalice et Charron, 2015 :35). Au total, les pères québécois prennent ainsi en moyenne 7 semaines au moment de la naissance de leur enfant, ceux qui prennent le congé de paternité et une partie du congé parental allant jusqu’à 13 semaines. Bien sûr les femmes continuent à prendre un congé plus long, soit en moyenne de 29 semaines (Conseil de gestion de l'assurance parentale, 2014). Or, si ceci a permis de modifier les habitudes à l’intérieur de la famille, notamment la division sexuelle du travail entre les femmes et les hommes (Tremblay et Dodeler, 2015), ces derniers étant de plus en plus actifs dans l’éducation des enfants, les milieux de travail ne semblent pas tous avoir évolué autant que les familles ! En effet, on observe ainsi certaines résistances des milieux de travail au Québec, comme dans les pays nordiques et en Suède (Haas et al., 2002), où le congé de paternité date toutefois de quelques décennies.
Adresse de la version officielle : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2748767
Déposant: Tremblay, Diane-Gabrielle
Responsable : Diane-Gabrielle Tremblay
Dépôt : 05 déc. 2017 18:33
Dernière modification : 05 déc. 2017 18:33

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